Portraits d’impak – Velina, Cheffe de l’impact

Après un an de travail à distance depuis Londres en tant que consultante pour notre équipe, Velina a finalement décidé de plier bagage pour nous rejoindre à Montréal en octobre dernier. C’est notre cheffe de l’impact, LA personne qui nous a définitivement rendu experts en mesure et suivi de l’impact.

 

Ton parcours, ta spécialité, ton expertise (études, jobs):

Je me suis spécialisée en développement durable pour d’abord accompagner de grandes multinationales et fonds d’investissement dans la diminution de leur impacts négatifs sur la planète et l’humain. Trouvant que ça n’allait pas assez loin, je me suis formée à la théorie de la mesure d’impact où j’ai découvert la capacité de création de l’impact positif du monde de l’entreprenariat social et des ONG. L’union fait la force, et en rassemblant tous ces acteurs pour aller dans une même direction, ça donne impak !

 

 

C’est quoi qui te motives à venir au travail chaque matin  ?

Sentir l’énergie de cette équipe soudée qui souhaite changer le monde.

 

 

Si tu étais un objet éco-responsable…

Avec le risque de passer pour la hippie de l’équipe : une graine (et pas au sens québécois du terme 😉

Elle représente la transmission du savoir et la pérennité d’un héritage génétique et ne devrait pas être une propriété corporative. Aujourd’hui la majorité des espèces de plantes échangées sont réglementées ou des propriétés privées. On ne mange qu’une sélection très limitée de fruits, légumes et herbes : vous n’avez jamais remarqué qu’on mange toujours que 5 à 10 sortes de pommes et un type de banane? Ceci n’est pas un hasard mais une volonté dictée par des intérêts financiers. En dehors de la pauvreté alimentaire que cela crée, on contribue à appauvrir encore plus la biodiversité en ne plantant que des monocultures et rendant les écosystèmes vulnérables qu’on essaie ensuite de sauver par des pesticides, ce qui appauvrit encore plus les écosystèmes, etc… le cercle vicieux sans fin. J’ai hésité avec un guide de plantes comestibles… c’est fou comme toutes les plantes qu’on peut manger autour de nous, même dans la ville. Si ce savoir était transmis, on achèterait plus de salade verte emballée de plastique, on irait cueillir des feuilles dans les arbres pour en faire des salades !!

Si tu devais choisis UNE cause sociale, ce serait laquelle?

Le respect et protection de la nature et du vivant. Et j’irai même plus loin en disant: l’enrichissement de la nature et du vivant, qu’on pourrait atteindre, si on se rapprochait de la façon dont fonctionne la nature, qui utilise ce dont elle a besoin pour vivre et se développer et surtout axe ses efforts sur la création de richesse pour tout l’écosystème. Par exemple, en cultivant selon les principes de permaculture, non seulement on subvient à nos besoins alimentaires, de façon bien plus productive et saine que l’agriculture conventionnelle, mais en plus on rend services aux écosystèmes en rendant le sol plus fertile, en captant du CO2, en sauvegardant l’eau et en créant des habitats pour la biodiversité. En somme, j’aimerais que, nous les humains, comprenions que nous ne sommes pas au dessus de ce monde vivant, qu’on en fait partie et que nos avenirs respectifs sont totalement liés. La nature n’est pas là simplement pour nous rendre service. On doit mutuellement se rendre service si on veut prospérer ensemble. Et là dedans j’inclus évidemment la cause du bien-être animal qui est central dans la compréhension de ces enjeux: le manque d’empathie envers les animaux sensibles (dont la souffrance est visible) est un symptôme révélateur de l’anthropocentrisme de notre société.

 

Si t’étais un slogan ou une citation:

Si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé.


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